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Nous y sommes. Le fameux premier week-end du marché de Noël. Direction Vailhourles, dans le nord-ouest de l’Aveyron, pour le premier passage officiel du Père Noël en terre aveyronnaise.
Le réveil aux aurores (5 h du matin) est un peu difficile. Encore pire pour l’heure de route qui suit. Mais au fur et à mesure que nous nous rapprochons du lieu, la pression et l’excitation montent. Nous ne savons pas à quoi nous attendre. Ce qui, d’une certaine manière, est une source de stress supplémentaire mais aussi une aide, car l’insouciance prime à ces moments-là.
À 7h30, les portes s’ouvrent et il est temps de décharger la voiture. Nous découvrons notre emplacement, constitué de deux tables assemblées en forme de L, au fond de la salle. Les protections de table sont posées, les bijoux retirés de la grande boîte en plastique utilisée pour les transporter, et il est temps de configurer les tables pour la première fois. À gauche, à droite, en équilibre, les collections s’exposent, et la table apparaît sous son plus bel aspect.


À 8h50, dix minutes avant l’ouverture des portes au public, il est temps de fixer les prix. L’ordinateur allumé, nous peinons d’abord à obtenir une connexion Internet car il y a très peu de réseaux ici. Heureusement, une connexion Wi-Fi est disponible, ce qui nous permet de connecter les téléphones pour recevoir les paiements par carte notamment (cela évitera de nombreux problèmes). Nous fixons donc les prix, effectuons les dernières corrections, et voilà, nous sommes prêts pour une journée qui s’annonce intéressante. Sauf que…
Quelques heures à peine après l’installation, aux alentours de 11h30, nous avons compris que la journée risquait d’être très calme. Heureusement, la singularité des produits (notamment les hortensias en 3D) ainsi que la gamme complète que nous proposons ont attiré les regards. Sur la vingtaine de clients venus, nous avons réussi à réaliser quelques ventes. Inespéré compte tenu du peu de public. Et également mérité au vu du travail accompli et surtout de notre pluralité de langues. Parmi les quelques clients intéressés, 2 sur 3 parlaient uniquement anglais. Un avantage inespéré qui a permis à Maja, la créatrice, de s’exprimer sans barrières. C’est pourquoi je tiens à remercier ces clients de nous avoir aidés à lancer la machine et à enfin exister.
La pause repas entre collègues, ainsi que la suite, ne permettra pas d’améliorer la situation. L’après-midi, encore plus morose, verra passer trois clients dans la salle polyvalente. Un bilan bien maigre, mais qui nous aura finalement permis de nous lancer doucement mais sûrement. En espérant que demain, dimanche, la journée soit plus ensoleillée en clients et en ventes.


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